Opéra Bastille
Avant-première samedi 5 décembre (sous-28 s) –
Soirée d'ouverture mardi. 8 déc. –
La Damnation de Faust –
Légende dramatique en quatre parties (1846) –
- Musique –
- Hector Berlioz —
- Livret –
- Hector Berlioz –
Almire Gandonnière – -
CAST –
Chef d'orchestre Philippe Jordan –
Directeur Alvis Hermanis –
Marguerite Sophie Koch –
Faust Jonas Kaufmann 5-20 déc. Bryan Hymel 23-29 déc. –
Méphistophélè Bryn Terfel –
Brander Edwin Crossley-Mercer –
Voix celest Sophie Claisse –
Rôle muet et dans Dominique Mercy –
Décoration scénique Alvis Hermanis –
Conception des costumes Christine Neumeister –
Conception de l'éclairage Gleb Filshtinsky –
Vidéos Katrina Neiburga –
Choreography Alla Sigalova –
Dramaturgie Christian Longchamp –
Chef de chœur José Luis Basso –Paris Opera Orchestra and Chorus
Maîtrise des Hauts-de-Seine / chœur d'enfants de Paris OpéraSurtitres Français et anglais
Conception de la synthèse vocale par Greg BellerCette production sera enregistrée pour la télévision.
Une coproduction de l'Opéra de Paris Telmondis et Mezzo avec le soutien de la CNC et réalisé par Louise Narboni.
Diffusée en direct dans les salles le 17 décembre et à compter du 19 décembre sur la zone de Culture.
Diffusé sur France 3 et France Musique à une date ultérieure
« Qui êtes-vous, vous dont regard brûlant pénètre comme l'éclair d'un poignard, et qui, en forme de flamme, brûle et dévore l'âme? »– Scène de la Damnation de Faust, partie II, 5
"Ce livre merveilleux m'a fasciné dès le début. Je ne pouvais pas le mettre vers le bas. Je l'ai lu sans cesse, pendant les repas, au théâtre, dans la rue, partout." Et si c'est, après découverte du compositeur de Faust Part One en 1828 que Goethe a rejoint Virgile et Shakespeare pour former la Trinité de Berlioz. Sans prendre le temps de reprendre son souffle, il a mis en musique les passages du verset de la traduction de Gérard de Nerval et publiées sous les Huit scènes de titre de Faust. Dix-huit ans plus tard, au cours de son voyage "en Autriche, Hongrie, Bohême et de Silésie" il a décidé de réviser et développer le matériel dans La Damnation de Faust, après quoi la même pulsion fiévreuse s'emparent de lui.
"Une fois en cours, j'ai écrit les versets manquants comme les idées musicales est venu à moi. J'ai composé la musique et au moment où j'ai pu – dans le transport, dans le train, sur des bateaux à vapeur". Comme si emporté par « le désir de trop grande un coeur et une âme assoiffé de bonheur insaisissable », Berlioz est devenu un avec sa création. La voix qui l'appelle « nature immense, impénétrable et fier » est tout à fait le sien propre, son extraordinaire ampleur qui transcende les formes traditionnelles pour devenir un rêve symphonique et lyrique. Faire ressortir la force dramatique de cette légende dramatique est une constante au défi que metteur en scène Alvis Hermanis a volontiers accepté. Philippe Jordan mène la première tranche d'un cycle de Berlioz qui doit continuer pendant plusieurs saisons. Il marque également le retour de Jonas Kaufmann et Bryn Terfel à l'Opéra de Paris.